MERCI
13 juillet 2014
Bantogdo: bons résultats au CEP cette année.
20 avril 2014
Des bassines pour la cantine de Bantogdo
Nous avons profité leur renouveler leurs bassines qui étaient complètement cabossées et ébréchées.Les cantinières étaient plus contentes que tout le monde car elles étaient embêtées de servir le repas des enfants dans de tels récipients . Voici quelques photos si le NET NOUS LE permet. BONNE FETE DE PAQUES A VOUS TOUS LES AMIS DE « SLM »
Françoise Souili
Et maintenant :
12 mars 2014
Rappel : assemblée générale « sous le manguier » dimanche 16 mars
à 15h 2, Soubirou à Montagoudin
renseignements au 05 56 61 28 09
Illustrations de la mission de François à Bantogdo (février 2014)
La cuisine de l’école, la cantinière attend l’arrivée des élèves. Le projets d’achat de bassines plus propre s’impose. En cours de ce mois, nous comptons rentrer encore pour un contrôle du repas, Nous comptons rentrer avec trois bassines et encore du Soumbala et du poisson. Une porte à la cuisine aussi contribuerait à l’hygiène du repas
On se lave les mains avant de prendre sa ration
Ce jour si exceptionnel, du riz gras au poisson et soumbala. Huum ! On s’en régale !
27 février 2014
Mission à Bantogdo par François Souili
Mission à Bantougdo
Le vendredi 8 fév. 2014, Jean baptiste, chauffeur, et moi, François Souili, nous nous sommes rendus au village de Bantougdo dans le cadre du suivi de l’effectivité et de l’amélioration de la cantine à l’école « A » de Bantougdo.
Nous avions pour objectifs de nous rendre compte de la mise en œuvre de la cantine d’en apprécier la quantité et la qualité et de récupérer un document relatif au projet de réhabilitation du jardin scolaire.
Dès notre arrivée, je me suis entretenu avec le responsable de la cantine, monsieur Tapsoba.
L’entretien : l’entretien avec monsieur Tapsoba a porté sur les moyens d’améliorer le menu et sur la nécessaire contribution des parents pour maintenir l’effectivité de la cantine au-délà des 3 ou 4 mois prévus par la dotation du ministère. Selon monsieur Tapsoba, notre implication au niveau de l’éducation permet à beaucoup d’enseignants de comprendre et de s’intéresser davantage à ce qui se passe à l’école.
Après l’entretien, monsieur Tapsoba et moi sommes allés voir les femmes chargées de la cuisine ; elles sont au nombre de trois (3).
La cuisine : ce qui frappe quand on arrive au petit bâtiment servant d’abri à la cuisine, c’est sa vétusté et sa précarité ; elle est construite en banco ; un petit enclos, très bas, à peine deux couches de briques en banco, prolonge l’espace réservé pour les activités de la cuisine ; les murs de la cuisine même sont ébréchés ; il n’y a pas de porte. Ce qui veut dire que les bêtes peuvent y entrer à tout moment. Les ustensiles sont vétuste, cabossés, posés à même le sol.
Le repas apprêté : Les femmes devaient faire deux préparations pour que les cinq cents élèves puissent avoir une ration suffisante à chacun ; à vue d’œil, la quantité servie à chaque élève devait lui suffire ; c’était du riz gras assaisonné de chair de poisson sec pilé, de tomate et de « soumbala » ; le « soumbala » est un produit fait à partir des graines d’un arbre, appelé « néré ». Il semble que le « soumbala » que l’on pourrait comparer à certains fromages de France contient beaucoup d’éléments nutritifs, notamment le fer.
La prise du repas : le riz est d’abord servi dans une grande bassine que la cuisinière, aidée de quelques élèves, dépose à la porte de chaque classe. Les élèves disposent leur plat individuel sous la véranda et se mette en rang pour se laver les mains; une fois les plats individuels servis les élèves les prennent et se choisissent une place sous un arbre pour manger. Ces élèves que j’ai vus ce jour étaient tout heureux car c’était la première fois qu’un tel menu leur était servi ; les parents présents ont apprécié le plat du jour. J’ai personnellement goûté au plat du jour en compagnie de monsieur Tapsoba. Les élèves interrogés sur la qualité du plat n’ont pas pu cacher leur grande satisfaction. Ils ont conscience que le passage de Koudpoko, « la nansara » a contribué à l’évolution de la cantine.
J’ai été personnellement très admiratif devant ces enfants en groupe se délectant chacun du contenu doré de son petit plat. Cela m’a renvoyé dans les années 56 où nous nous alignions devant la cantine de l’école pour prendre ration du jour ; du riz au lait ou des galettes de petit mil.
Les projets :
A. Un projet de jardin scolaire
Lors du séjour de Bernadette à Bantougdo, au cours des échanges avec les enseignants et des membres du bureau des parents d’élèves le principe de la restauration du jardin scolaire a été retenu ; les produits de ce jardin contribueraient à l’amélioration de la qualité des repas de cantine. Il s’agira essentiellement de la culture du moringa, plante de culture facile dont les feuilles et les graines sont riches en nutriments et très commercialisés au Burkina, de la tomate, de l’oignon, etc. Un autre avantage de cette activité qui fait des activités parascolaires, c’est de permettre de lier les leçons de choses au vécu des élèves. Les parents et les enseignants et élèves s’impliqueront pour la mise en œuvre de ce projet, chacun au niveau qui requiert sa compétence. Le coût de l’ouverture de ce projet est joint en annexe.
B. Un projet d’appui aux mères d’élèves
Généralement les femmes mères d’élèves ont la bonne réputation d’être plus soucieuses que les pères de l’avenir de leurs enfants.
Le but du projet est d’amener les mères à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants par des mesures précises :
– Donner aux mères une meilleure vision de l’éducation moderne ;
– Renforcer la solidarité entre les mères en matière d’éducation ;
– Amener les mères à contribuer de façon accrue à l’éducation-enseignement de leurs enfants ;
– Amener les mères à mutualiser leurs expériences en éducation ;
Etc.
Les moyens
Les mères seront organisées selon les classes des enfants et selon la proximité des maisons
– Chaque mère s’achète une poule de six mois ;
– la poule est déparasitée et vaccinée ;
– la poule est entretenue par chaque mère
– un suivi vétérinaire est assuré régulièrement (les poules sont ramenées chaque fois à l’école) ;
– une rencontre mensuelle des mères autour de la vie et de la scolarité des enfants
– les premiers poussins sont traités et suivis par le vétérinaire ;
– les premiers poussins au bout de six mois sont vendus ;
– la moitié du produit de vente de la production est reversée dans une caisse commune pour faire face aux besoins des enfants de mères concernées.
Le début de ce projet est prévu pour octobre, donc dès la rentrée scolaire.
Un budget sera approprié élaboré.
Après cette mission, nous pensons que certaines améliorations pourraient être envisagées au niveau du petit bâtiment servant de cuisine :
– réfection du mur d’enclos ;
– mettre une porte et une fenêtre ;
– renouvellement des ustensiles (bassines, écuelles, etc.)
Des actions immédiates sont envisagées : sensibilisations des parents, des mères, des élèves. Moi-même François m’engage à m’y consacrer.
Nous restons convaincus que l’avenir des hommes et des femmes de Bantougdo à l’école.
Le chargé de mission
François Souili
30 janvier 2014
Assemblée générale de notre association le dimanche 16 mars à 15h à Montagoudin
veuillez noter sur vos agendas :
l’assemblée générale de l’association « sous le manguier » aura lieu le dimanche 16 mars à 15h00
Je vous préciserai le lieu et l’ordre du jour dans les semaines qui viennent.
J’espère que nous serons nombreux pour régler les questions légales , élection du bureau , rapports moral et financier,
mais surtout pour faire le bilan de nos actions et essayer de les développer.
A bientôt et réservez votre après-midi du 16 mars !
28 décembre 2013
Rapport de sortie sur Bantogdo
Voici le rapport envoyé par Françoise et François SOUILI:
Ouagadougou le 26 Novembre 2013
SOUILI François
SOUILI Françoise
A
L’Association Sous le Manguier
Rapport de sortie sur BANTOGDO
Le lundi 25 Novembre 2013 nous avons effectué une sortie d’échanges et de visite à Bantogdo.
Les objectifs essentiels de cette sortie étaient :
- Visiter l’école Centre « A » de Bantogdo ;
- Visiter les centres d’alphabétisation de l’ALFNB.
- DE LA VISITE DE L’ECOLE
Cette visite s’est opérée en trois temps :
- l’entretien avec l’équipe enseignante et les communautés de base ;
- la visite des salles de classe ;
- la collecte des points de vue sur la nécessité de la cantine et de la pertinence de l’alphabétisation des femmes
Des échanges avec les enseignants et les structures communautaires : C’est monsieur Souili François, ressortissant de Bantogdo à Ouagadougou qui prit la parole pour introduire l’objet de la visite du jour. Une fois encore monsieur Souili François a souligné l’importance de l’école et le devoir de chacun de s’investir pour l’avenir de la génération future. « Les parents restent les responsables de 1er rang de l’éducation des enfants. En ce début d’année, le moment est venu pour déployer tous les efforts et stratégies nécessaires à la réussite des enfants. Les femmes, cheville ouvrière de l’éducation devraient elles mêmes être instruites pour une éducation de qualité de leurs enfants, d’où la pertinence de l’alphabétisation ».
La parole fut ensuite passée à madame Souili Françoise, coordonnatrice des activités de l’Association des Femmes Nong Taaba du Burkina.
Celle-ci a tout d’abord remercié l’assemblée d’avoir répondu nombreuse à la rencontre et a décrit le programme de la journée ainsi que l’importance de chaque élément du programme du jour :
Les échanges avec la communauté et l’équipe enseignante devraient permettre à la mission de s’imprégner des nouvelles stratégies prises par l’école en cette année 2013/2014,afin que les déboires de l’année écoulée ne se reproduisent plus.
C’était également l’opportunité pour la mission du jour, de recueillir les impressions des uns et des autres sur la nécessité et l’importance de la cantine scolaire puis sur la pertinence et l’impact de l’alphabétisation des femmes sur les apprentissages des élèves.
Enfin, c’était aussi l’occasion pour les différents partenaires présents ce jour de dénoncer les difficultés réelles que rencontre l’école et de proposer des stratégies de solutions
Monsieur Simporé Paul, directeur de l’école de Bantogdo « A » a commencé par présenter son école.
Pour cette année scolaire, l’école centre « A » de Bantogdo, compte 518 élèves dont 276 filles. Cet effectif se répartit par niveau comme suit :
N°) d’ordre | EFFECTIFS DES CLASSES | ||||||||||||||||||||
CP1 | CP2 | CEI | CE2 | CM1 | CM2 « A » | CM2 « B » | |||||||||||||||
F | G | T | F | G | T | F | G | T | F | G | T | F | G | T | F | G | T | F | G | T | |
35 | 42 | 77 | 32 | 54 | 86 | 41 | 34 | 75 | 25 | 56 | 81 | 43 | 39 | 82 | 24 | 24 | 48 | 42 | 27 | 69 |
Nous notons alors un effort remarquable dans la scolarisation et le maintien des filles quand bien même la parité est encore loin d’’être réalisée.
Ces sept (07) classes sont animées par huit enseignants dont trois institutrices. Le directeur qui fait partie de ce nombre est déchargé de classe et s’occupe de l’encadrement de proximité de ses adjoints et des tâches administratives et socio économiques.
.Des difficultés énumérées par le directeur, l’on retiendra :
- l’absence de suivi des élèves par les parents ;
- le refus catégorique de certains parents de contribuer dans le cadre de la cantine endogène, attendant tout de l’extérieur;
- l’insuffisance de logement pour les enseignants ;
- l’insuffisance des lampes d’éclairage.
Parlant de la cantine, le directeur dira que l’école vient de recevoir de la part du Gouvernement, la dotation de 120 sacs de 50 kilogrammes chacun, de riz, du haricot, de l’huile. Cette ration devrait couvrir quatre (04) mois seulement..
De la visite des classes,
La joie se lisait de part et d’autre sur les visages. Les élèves étaient contents de voir et d’échanger avec la mission. Chaque enseignant qui nous conduisait dans sa classe était heureux de nous présenter l’effectif de sa classe et la disposition qu’il en avait fait. Des échanges, des conseils, des encouragements ont constitués l’essentiel de cette tournée dans les sept classes.. Dans chaque classe, les élèves chantaient et disaient merci.
Au CP1 la mission a eu des pincements au cœur. Ces tout petits, tout nouveaux dans ce monde scolaire, bien que motivés pour apprendre présentaient pourtant des mines froissées, des regards pâles, les habits déchirés. Au coin de la classe à droite étaient disposés de petits plats, de petits seaux. Ces récipients contiennent, les uns, de la vieille pâte de mil préparé depuis la veille et trempée dans la sauce. Les autres, du riz à la sauce au fond de l’écuelle, du haricot pour certains…. Pire, d’autres n’avaient pour tout repas de midi que des grains de millet mouillés dans des bouteilles de coca cola avec de l’eau sale. La mission a saisi de l’opportunité pour mener une sensibilisation des parents par le biais du bureau présent. « On ne peut rien attendre de bon d’un enfant affamé. Il dort en classe et est vite dégoûté de l’école. Si à la maison la ration alimentaire journalier n’est pas garante qu’au moins à l’école l’enfant puisse l’avoir. Les contributions des parents pour une cantine endogène en attendant l’’appui de l’Etat et d’autres secours s’avère impératives. Il ne faut pas compter entièrement sur l’aide. Dès la rentrée scolaire en octobre normalement, la préparation du repas devait s’en suivre pour, d’une part garantir une bonne fréquentation et, d’autre part, assurer une bonne réussite en fin d’année. La contribution de chaque parent (un plat de mil ou de haricot par élève) a été suggérée. Disposez d’un peu et l’on vous ajoutera »
Parmi les stratégies d’’amélioration des résultats scolaires, l’équipe enseignante a promis de tout mettre en œuvre pour recouvrer les contributions en nature afin que la cantine commence plus tôt. Elle a également informé la mission de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan d’action école. Celui-ci met l’accent sur les cours d’appui des élèves surtout des CM2 Les jeudis, les samedis ainsi que les jours féries, les enseignants acceptent recevoir les élèves pour dispenser des cours en heure supplémentaires. Cela nécessite un appui des parents pour les efforts consentis.
De la collecte des points de vue :
A travers les échanges, les enseignants autant que la communauté ont reconnu le fondement de la cantine et sa nécessité dès le premier jour de la rentrée. Les parents s’occupent de moins en moins des enfants, sont pris par les travaux du jardinage au barrage ou par le petit commerce au marché. Seul le repas du soir est assuré. Les uns et les autres ont confirmé la pertinence et l’impact de l’alphabétisation des mères sur les apprentissages des enfants. Pour le directeur de l’école, les enfants dont les mères ont bénéficié de formation en alphabétisation sont toujours propres, ponctuels .Ceux-ci viennent rarement à l’école, l’écuelle vide. Leurs mères se présentent régulièrement à l’école pour s’enquérir de la qualité du travail ou de l’assiduité de leurs enfants.
Pour le Conseiller Villageois de Développement (CVD), la pertinence de cette formation à l’alphabétisation n’est plus à discuter. La femme alphabétisée est propre, et ses enfants avec. La femme alphabétisée sait organiser son temps et sait faire la bonne cuisine. De plus en plus, dans les grandes activités de développement du village, c’est à ces femmes instruites qu’on fait recours car elles ont l’esprit d’organisation et acceptent les responsabilités. Elles ont le sens de l’honneur. Elles servent de modèle pour leurs enfants une fois le soir à la maison, leurs enfants apprennent leurs leçons et sont assistés dans l’apprentissage des leçons. Il ressort de cette visite à l’école que l’action urgente à entreprendre serait d’assurer l’alimentation et la prise en charge sanitaire de ces enfants. Les élèves, surtout du cours préparatoire sont malnutris et sales.
II- DE LA VISITE DES CENTRES D’ALPHABETISATION
. Après l’école, la mission s’est rendue à la maison de formation et d’alphabétisation des femmes de Bantogdo. Là, un groupe de 28 femmes apprenantes nous attendaient depuis le matin. Nous avons d’abord visité l’atelier de tissage. Les apprenantes en alphabétisation assistées de leur animatrice, étaient contentes de faire des démonstrations en écriture et en dialogue en français parlé. Nous avons entendu ces femmes sur la pertinence de leur formation en alphabétisation. Unanimement elles reconnaissent que l’alphabétisation les aide tant dans leur vie de foyer, l’éducation de leurs enfants, le suivi des enfants que dans la gestion de leurs activités rémunératrices de revenu (AGR). Elles souffrent de l’ignorance et elles ont hâte de s’en sortir. La mission a profité de cette occasion pour inviter ces mères à être plus regardantes sur l’hygiène et l’alimentation de leurs enfants.
La prochaine étape fut les centres de Zoundri et de Song-Naaba, situés respectivement à 05 Km et 10km de Bantogdo. Au centre de Zoundri, on comptait parmi la trentaine d’apprenants quatre (04) tous petits de 11 à 12 ans qui n’ont pas eu la chance d’être recrutés à l’école formelle. Il y avait également des jeunes hommes de d’environs 18 et 20 ans, qui ont soif d’apprendre à lire et à écrire.
A Song-Naaba, c’est des femmes bien engagées que nous avons trouvées en classes. Les apprenantes sont au nombre de 34, Elles sont également la plupart en allaitement. On y compte plus de dix bébés de moins de 6 moins. Le centre de Song naaba est abrité par un hangar en paille. La mission a exhorté la communauté masculine à se mobiliser pour construire un local ne serait ce qu’en banco afin que les femmes ainsi que leurs bébés ne soient exposés au grand souffle de l’harmattan.
La tournée s’est poursuivie au centre d’alphabétisation de Sandogo, localité situé à une vingtaine de km de Bantogdo. Notre arrivée tardive ne nous a pas permis de trouver les apprenants en classe. Néanmoins l’animatrice et le conseiller villageois au développement étaient là et nous ont rassurés de la grande motivation et sensibilisation de la population pour les centres d’alphabétisation.
Nous rappelons que pour cette campagne d’alphabétisation 2013/2014, à l’actif de l’ALFNB a ouvert dix (10) centres d’alphabétisation l’effectif moyen est de 30 apprenants par centre.
Tableau synoptique des centres d’alphabétisation de l’ALFNB
N°) d’ordre | Nom du Centre d’alphabétisation | Nom du formateur/ice | Effectif des apprenants | Proportion des apprenantes femmes |
1 | Bantogdo Centre | Zongo Wendenda | 28 | 25 |
2 | Tengsobongo (hangar)* | Kaboré Marceline | 26 | 21 |
3 | Somassi | Sam Justine | 28 | 25 |
4 | Tassé | 34 | 28 | |
5 | Zoundri | Sebgo Michel | 37 | 23 |
6 | Songnaaba(hangar)* | Koama Noëlie Sophie | 34 | 34 |
7 | Sondogo Nabangr yiri | Kaboré Sonia | 25 | 15 |
8 | Pourgo (hangar)* | Kaboré Marguerite | 30 | 25 |
9 | Salsé(hangar)* | 30 | 21 | |
10 | Ganghin(hangar)* | Guélo Judith | 24 | 18 |
TOTAL | 10 Centres | 296 apprenants | 214 apprenantes |
Parmi les dix centres, quatre (04) sont sous hangar en paille et sans tableau. Les six autres sont abrités par des infrastructures en dur mais les tableaux muraux sont gris et ont besoin de couche d’ardoisine.
Les besoins des centres d’alphabétisations sont entre autres, 04 tableaux à chevalet, 10 boîtes d’ardoisine, si possible, de la cantine pour encourager la fréquentation des apprenants sur les quatre vingt (80) jours de cours.
Fait à Bantogdo le 26 Novembre 2013
La coordonnatrice des activités de l’ALFNB
SOUILI/Koama Françoise SOUILI P. François
3 novembre 2013
Compte-rendu de la réunion du 27 octobre à la salle des fêtes de Montagoudin
Présents : Bernadette RIGAL, Marinette et Bernard FABIEN, Michèle LAPLACE,Gérard BLOT , May NGUYEN ,Françoise LAMARQUE , Anne-Marie FOURCADE, Yvette DUCHAMP, Sylvie et Jean-Michel FAUGERAS, Marie-Claude JEAN ,Véronique CAPDEPON, Yves MOREL
Excusés : Christine LATAPYE , Noëlle et Gérard GUIONNIE , Arlette et Paul LACABE
BANTOGODO :
Françoise SOUILI nous a envoyé un bilan financier sur l’usage des sommes que nous avons envoyées pendant la dernière année scolaire et sur les résultats du certificat d’étude.
Les frais d’achats alimentaires et de leur transport constituent l’essentiel des dépenses,
des lampes ont aussi été achetées pour permettre aux élèves de travailler après la tombée de la nuit.
Les transports des vivres dans les différentes écoles ont permis aussi de faire le point sur les groupes d’alphabétisation des femmes.
En ce qui concerne les enfants, les résultats du certificat d’étude ont été décevants. Au niveau national, il y a 61 °/° de réussite à l’examen, au niveau local 37°/° et seulement 10°/° pour l’école de Bantogodo.
Ces résultats s’expliquent par différents problèmes : absentéisme des enseignants, conflits, manque d’implication des parents d’élèves ….
Le maire a énergiquement interpellé les enseignants et les parents à ce sujet.
Nous avons échangé et nous nous sommes posé des questions sur le nombre d’enfants concernés, sur les activités du groupe de femmes, sur le travail qui est fait auprès d’elles dans le cadre de l’alphabétisation.
L’équipe enseignante a-t-elle changé à cette rentrée, y a-t-il le même problème d’absentéisme ?
Il serait peut être intéressant d’aider à la mobilisation des parents d’élèves par l’intermédiaire des femmes, des actions comme la création d’un potager pourraient passer par leur association.
En tout état de cause, le maintien du soutien à la cantine n’est pas remis en cause.
Nous avons envisagé un voyage en janvier 2015 pour nous rendre compte de la situation sur place et mieux appréhender la réalité de Bantogdo. Notre magnifique réception de 2009, bien que très émouvante et spectaculaire n’était pas une séance de travail.
Il faudrait répondre au courrier des SOUILI, Marinette propose que des projets de lettre soient mis sur le blog.
Commentaire après la réunion :
Beaucoup des questions que nous nous sommes posées sur le nombre d’élèves, l’action d’alphabétisation des femmes, l’association des parents d’élèves… ont leurs réponses dans les courriers de François et Françoise qui sont sur le blog de SLM.
Par exemple elle parle de 897 élèves dans 6 écoles dont 2 à Bantogodo. Nous avons réuni ces courriers dans un dossier que nous amènerons à la prochaine réunion.
LA CITE DES ARTS
Nous avons longuement discuté de ce volet de notre action, les ressentis des différents membres de l’association sont très divers.
Nous avons d’abord fait le point sur les interventions de cet été.
Grâce surtout aux contrats passés avec l’ADIAPH et aussi à quelques interventions ponctuelles dans des CLSH ou associations, le montant des gains a été très important par rapport aux années précédentes.
Les gains s’élèvent à 9450 euros perçus par l’intermédiaire de notre association. Ceci a permis de rembourser les avances faites pour le paiement du voyage, pour l’achat de matériel au Burkina. La dette auprès de l’ADES qui avait financé le voyage de l’an dernier a été soldée. Les frais de couverture sociale et de certificat d’hébergement ont aussi été remboursés par la Cité des Arts.
Certaines ventes et interventions ont été réglées directement et ne sont pas prises en compte dans ce calcul. Nous n’en connaissons pas le montant.
Au niveau des interventions dans les établissements spécialisés le bilan semble très positif. Leurs interventions danses, musique, batik ont été appréciés, ils ont semblé aussi très valorisés et touché par ce public qu’ils ne connaissaient pas .Les intervenants des différents établissements ont paru très satisfaits par ces prestations . Nous avons redit qu’il est important que tous les projets à venir soient étudiés avec la direction de l’association.
Une longue discussion a suivi pour savoir si la Cité était un lieu de développement local ou une entreprise artistique et commerciale sachant que nous ne connaissons pas le détail de l’utilisation des gains faits en France chaque été.
Les avis étaient très différents sur ce sujet et la difficulté de la Cité des Arts a adopter une comptabilité à l’européenne ne facilite pas la compréhension.
Nous nous sommes aussi interrogés sur le fait de demander à la Cité des Arts qu’un pourcentage (entre 2 et 5 °/°) de leurs gains qui passent par l’association soit attribué au soutien aux écoles de Bantogodo . Ce pourcentage se ferait en échange du soutien logistique que leur apporte SLM .
Merci à Véronique notre secrétaire
10 octobre 2013
Réunion SOUS le MANGUIER 27 octobre 2013 à 16h00
La réunion de notre association se tiendra le dimanche 27 octobre 2012 à 16h00
à la salle des fêtes de MONTAGOUDIN.
Soyons nombreux pour faire vivre notre association et poursuivre nos actions.
29 septembre 2013
Ecole de Bantogdo: rapport d’activité année scolaire 2012/2013
Présenté par : François et Françoise
Rapport d’activité***-Session 2013***
C’est bientôt la rentrée scolaire 2013/2014. Nous nous faisons enfin le devoir de vous présenter le rapport succinct sur l’activité « Cantine scolaire à Bantogdo«
Ce rapport aurait pu vous être envoyé depuis le mois de juillet mais des situations contraignantes nous en ont empêchés. Nous en sommes réellement bien désolés.
Ainsi ce rapport comporte deux aspects:
- sur le plan moral
- sur le plan financier
I-SUR LE PLAN MORAL.
Nous louons la fidélité de nos amis de Sous le Manguier. Les contributions ont été régulières ,ce qui nous a permis d’agir au profit des élèves et même des femmes apprenantes en formation dans les centres d’alphabétisation.
Au profit des élèves une dotation en vivres et lampes solaires ont été servis
Au bénéfice des femmes des centres d’alphabétisation, une tournée dans les cinq centres d’alphabétisation, grâce au carburant de la sortie de livraison des vivres et des lampes, leur a permis de bénéficier d’une supervision. au cours de cette visite nous avons encouragé et félicité les femmes apprenantes
Toutefois, si du côté de l’alphabétisation nous avons obtenu les résultats escomptés, il en va autrement du côté des élèves, principaux bénéficiaires du projet; notre insatisfaction est totale. les résultats sont en deçà de nos attentes. En effet, les résultats scolaires à l’examen du certificat d’études primaires (CEP) session 2013 ont été catastrophiques et notre déception très grande. le CEP permet l’inscription au collège. Le rendement sur le plan national a connu une forte baisse (61% 2013 contre 72 % en 2012) mais le cas de la circonscription d’enseignement de base du département de Sourgoubila et, particulièrement, de l’école centre de Bantogdo est très alarmant. La commune de Sourgoubila a réalisé un taux de succès de 37% et relativement parlant l’école centre de Bantogdo en a réalisé moins de 10% pour 187 élèves présentés à l’examen. Les raisons qui expliquent ces résultats minables sont entre autres,:
– la non implication des parents dans la vie de l’école;
– l’analphabétisme des mères et pères
– l’absentéisme des enseignants aux heures de classes ;
– un dysfonctionnement de l’administration scolaire;
– les rapports conflictuels ente acteurs.
Ce constat général a d’ailleurs amené les autorités de l’éducation à prendre pour thème de la conférence annuelle des encadreurs puis des enseignants, « la recherche action en éducation au service du management des circonscription d’éducation de base (CEB) dans le but d’influer positivement les résultats scolaires « .
Le phénomène de l’échec est si touchant que les maires de communes en ont fait exceptionnellement une préoccupation. Le maire de la commune de Sourgoubila dont relève le village de Bantogdo a organisé une cérémonie de clôture de fin d’année le 27 juillet 2013. C’était l’occasion pour lui d’interpeller la populations et les enseignants particulièrement . » Vous êtes responsables de l’avenir de ces enfants, leur réussite ou leur échec dans la vie vous incombe. Faites en sorte que vos enfants ne vous haïssent pas parce que vous avez occasionné leur échec ».
Une rencontre des leaders de la communes est prévue dans l’optique d’arrêter des stratégies d’amélioration du rendement scolaire de la commune.
Ainsi dit ,toutes ces actions à la dimension communale et nationale concourent à dynamiser le système éducatif . Au regard de la situation d’ensemble, François et moi sommes déterminés à nous engager davantage pour la cause de l’école dans notre village. Nous pensons que pour connaître un véritable développement, le système éducatif a besoin de mères et de pères alphabétisés et formés. Nous ne sommes pas découragés, loin de là! .Nous redoublerons d’efforts dans nos actions de sensibilisation et d’encouragement afin que les écoles de Bantogdo connaissent des succès et retrouvent leur renommée d’antan.
Dès la rentrée, en octobre, à Bantogdo, avec les enseignants et les parents, des objectifs de réussite à atteindre seront fixés et des stratégies d’atteinte de ces objectifs seront définies. Nous comptons toujours sur votre appui pour une action sûre. Les enfants ne sont que des victimes innocents.
II- SUR LE PLAN FINANCIER:
Nous plaçons en rappel le tableau synoptique des dépenses effectuées:
En attendant le relevé bancaire, à ce jour, notre compte se solde créditeur de six cent cinquante mille francs ( 650 000 FCFA) .
. Bonne lecture et encore merci à vous amis de « ASLM«
Ci- joints:
– tableau synoptique des dépenses;
– la lettre du directeur d’école…
– état d’émargement des de prises de lampes,
François et Françoise